Courneuve, réalisation

RÉALISATION DE L'ŒUVRE

Avec la réalisation de la peinture murale La Conquête du bonheur, la tâche de Mentor est titanesque, il ne l’a pas réalisée sans peine. Les propos de Jean Rollin, critique d’art et ami de Mentor en témoignent :

Dans son traité sur les primitifs italiens, Cenino Cenini, Florentin, parle du « moment de jouissance incomparable » qu’est, pour le peintre, le contact de sa touche avec le mur. Tandis que le blanc de céruse disparaissait sous ses couleurs flamboyantes, combien de fois Mentor a-t-il éprouvé ce plaisir ! Pourtant, « La Conquête du bonheur » fut engendrée dans la peine et le doute. Qui n’a pas vu Mentor sur son échafaudage, en sueur et les traits tirés évoquer sa « responsabilité », ses « angoisses », est bien excusable de l’ignorer, car ici tout reflète l’aisance et l’enthousiasme.

400 m2 à « couvrir » de peinture à l’huile, c’est beaucoup, surtout lorsqu’il s’agit d’animer les différents panneaux en un programme cohérent et harmonieux. Il convient d’équilibrer cet ensemble avec, toujours à l’esprit, la prise en compte de la perception du spectateur, tant dans la vision globale qu’il obtient en entrant dans la salle immense, que dans la pluralité des points de vue qui s’offrent tout au cours de son déplacement dans celle-ci.
La réalisation de la peinture murale a demandé à Mentor dix huit mois de travail.

Isabelle ROLLIN-ROYER, janvier 2010

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